La santé des enfants est-elle en danger à l’école ?

Le 30 janvier dernier, Santé publique France a publié les résultats d’une évaluation quantitative des impacts sur la santé liés à la pollution de l’air au sein des écoles élémentaires.

Cette dernière a relevé qu’une part notable des cas d’asthme chez les enfants pourraient être évitée avec une qualité de l’air améliorée au sein des salles de classes. Sachant que l’école est le deuxième lieu où l’enfant passe la majorité de son temps, après son foyer, il est indispensable de prendre ce sujet au sérieux et mettre en place des actions concrètes, en amont et lors de l’exploitation des bâtiments scolaires.

Quels polluants présents au sein des écoles et quels risques présentent-ils ?

 

Nous pouvons relever 2 polluants majeurs présents dans les écoles :

  • Le formaldéhyde : composé organique volatil que l’on retrouve notamment dans la trousse des enfants (feutres, colle…) mais également dans les matériaux de construction utilisés dans la classe ou l’ameublement.
  • La moisissure : accumulation de champignons microscopiques et/ou de levures qui se multiplient très rapidement, particulièrement dans les pièces humides avec une mauvaise isolation ou un manque de ventilation. Lorsqu’elles se développent de façon importante, les moisissures dispersent dans l’air ambiant des particules que l’on respire et qui peuvent entraîner des problèmes de santé.

L’exposition à ces polluants peut avoir des conséquences sanitaires sur le long terme et fragiliser les voies aériennes des enfants de manière irréversible, d’après Isabella Annesi-Maesano, Directrice de recherche à l’INSERM.

L’un des risques majeurs est l’apparition d’asthme (toux, sifflements, respiration difficile…), qui peut être lié chez l’enfant à une réaction allergique ou à une irritation en réaction à une exposition à des produits. En effet, la moisissure est un facteur de risque de l’asthme allergique reconnu à travers une réaction à l’allergène de la moisissure.
Isabella Annesi-Maesano annonce que « l’exposition au formaldéhyde et aux moisissures peut dérégler la perméabilité des muqueuses du système respiratoire, ce qui les rend plus sensibles à la pénétration des virus dans l’organisme et aux cancers ».

Nous pourrions éviter :

30 000 cas d’asthme chaque année chez les enfants de 6 à 11 ans par une réduction des expositions au formaldéhyde à travers des actions d’aération-ventilation

12 000 cas de sifflements en supprimant la présence de moisissures visibles dans les salles de classes.

 

Comment agir face à ces polluants ?

 

Ces chiffres soulignent l’importance de poursuivre l’amélioration de la qualité de l’air dans les établissements scolaires, que ce soit en réduisant les sources d’exposition ou en améliorant le renouvellement de l’air des salles de classes. Cela implique notamment :

Un choix de matériaux de construction et ameublement approprié.
Pour cela, PHOSPHORIS réalise des missions d’AMO environnemental, afin d’accompagner les Maîtres d’Ouvrage pour la certification environnementale HQE Bâtiment Durable et mettre en place un plan d’action de réduction des sources de pollution.

Une ventilation régulière, qu’elle soit mécanique ou naturelle afin de résoudre le problème à la racine en traitant les causes de l’humidité.

Après une évaluation de l’efficacité de la ventilation et des moyens d’aération, PHOSPHORIS propose des solutions d’étude de conception des systèmes de traitement d’air, prescription de matériel de purification d’air ou l’optimisation des systèmes existants.

Une surveillance de la qualité de l’air intérieur au sein des établissements à travers un diagnostic de(s) source(s) de pollution potentielle(s) : odeur, moisissure, etc, et des mesures ponctuelles ou continues de la qualité de l’air intérieur à l’aide de capteurs.

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