Améliorer la QAI des bâtiments tertiaires
Un adulte inspire 15 000 litres d’air chaque jour, à raison de 16 inspirations par minute. Or, nous passons en moyenne 80 % de notre temps dans des milieux clos.
Selon Caducee.net, 90 % des contaminations dues à la Covid-19 se produiraient de façon aéroportée dans les lieux clos et mal ventilés. Le renouvellement régulier de l’air dans les environnements intérieurs devrait être une priorité afin de limiter la transmission de la Covid-19 et des virus d’une manière générale.
La notion de qualité de l’air intérieur est donc une notion de santé publique.
PHOSPHORIS accompagne les maîtres d’ouvrage pour améliorer la qualité de l’air intérieur des bâtiments tertiaires, dans le but de préserver la santé des occupants.
La QAI dans les logements : valoriser la qualité de l’air intérieur
Un promoteur immobilier français spécialisé dans le secteur du logement, des bureaux et du commerce, a fait appel au Groupe PHOSPHORIS pour créer un cahier des charges technique pour la valorisation de la qualité de l’air intérieur tout au long de l’acte de construire de leurs nouveaux logements.
Ce référentiel technique doit pouvoir permettre au promoteur de standardiser et de communiquer sur des exigences en termes de santé et de qualité de l’air dans les bâtiments qu’il construit à destination des futurs occupants. Pour cela, l’entreprise immobilière a souhaité faire réaliser des simulations de la qualité de l’air intérieur de 3 typologies de logements (entre 40 et 78 m²) en s’intéressant à plusieurs types de polluants : dioxyde de carbone (CO₂), Formaldéhyde (HCHO), Benzène (C6H6), COV, PM1, PM2,5 et PM10.
Des scénarii ont été préconisés pour permettre de mesurer la qualité de l’air, notamment en se basant sur les matériaux de construction, la taille des logements ainsi qu’à travers des mises en situation en temps réel.
La QAI dans les bureaux : expérimentation avec des purificateurs d’air
La FIMEA, Fédération Interprofessionnelle des Métiers de l’Environnement Atmosphérique, a pour principales missions de préserver la santé des citoyens en améliorant la qualité de l’air et de structurer l’industrie française de la qualité de l’air.
Pour améliorer la qualité de l’air dans les bureaux, la FIMEA a réalisé une expérimentation à l’aide de purificateurs d’air dans les locaux du Groupe PHOSPHORIS à Charenton-Le-Pont (94). PHOSPHORIS, adhérent de la FIMEA, participe activement à la régulation et l’amélioration de la qualité de l’air dans les bâtiments, davantage encore depuis la crise sanitaire.
– Déploiement de capteurs et purificateurs d’air dans un espace de bureaux.
– Alternance entre périodes de fonctionnement et d’arrêt afin de quantifier l’impact de la filtration, 4H de fonctionnement par jour : 2H le matin et 2H l’après-midi.
– Relevé des caractéristiques des bureaux et de l’occupation.
– Taux de brassage des purificateurs : 5 fois le volume d’air de la pièce par heure.
La QAI dans les établissements scolaires
Selon le Code de l’environnement, un dispositif réglementaire d’évaluation de la qualité de l’air intérieur doit être mis en place dans les établissements recevant du public.
▶ Depuis le 1ᵉʳ janvier 2018 : tous les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 ans (crèches, écoles maternelles et élémentaires).
▶ Depuis le 1ᵉʳ janvier 2020 : les centres de loisirs, les établissements d’enseignements ou de formation professionnelle du second degré (collèges, lycées…).
▶ Avant le 1ᵉʳ janvier 2023 : les structures sociales et médicosociales, les établissements pénitentiaires pour mineurs, ainsi que les piscines couvertes.
Étude de cas : École Le Raincy
L’école du Raincy a un effectif de 600 écoliers répartis dans 24 classes sans système de ventilation. L’objectif est de diminuer la concentration des polluants et d’améliorer la QAI dans cette école avec une garantie de résultat sur le CO₂ et les particules fines.
Dans un premier temps, par dilution (renouvellement de l’air) avec air maîtrisé. Dans un second temps par piégeage, avec des purificateurs d’air. Afin d’améliorer la qualité de l’air dans cette école, trois expérimentations ont été lancées : la première avec une centrale de traitement d’air à double-flux décentralisée, la deuxième avec une ventilation mécanique par insufflation à simple-flux décentralisée, et la troisième qui n’a pas été retenue est la centrale de traitement d’air à double-flux mutualisée.