QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR : La santé dans le bâtiment
Un environnement sain dans les bâtiments
La santé des occupants dans le bâtiment a trop souvent été délaissée au profit de la performance énergétique. La qualité de l’air intérieur commence à se démocratiser depuis une vingtaine d’années mais les actions concrètes restent encore peu nombreuses. Pourtant, la qualité de l’air intérieur coûte chère d’après un rapport du Sénat de 2015 : 19 milliards d’euros par an en France. Si l’on rapporte ce chiffre par habitant, cela correspond à 283,62 € par an et par actif à 639,73 € par an.
Aujourd’hui, PHOSPHORIS propose de remettre la santé au cœur des projets à travers la prise en compte de la qualité de l’air et du confort dans les bâtiments tertiaires :
La qualité de l’air, à qui s’adresse-t-on ?
Territoire |
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Bâtiments |
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Occupants / Exploitants |
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Comment prendre en compte la qualité de l’air intérieur ?
Pour prendre en compte la qualité de l’air dans un bâtiment, il faut étudier toutes les sources de pollutions à toutes les étapes de la vie d’un bâtiment afin d’agir pour limiter les émissions de polluants. Il existe 5 grands paramètres à prendre en compte en ce qui concerne la qualité de l’air intérieur d’un bâtiment quel qu’il soit :
PHOSPHORIS, en tant qu’AMO, conseille et agit pour prendre en compte ces 5 grands paramètres dans la vie d’un bâtiment afin d’améliorer la santé des occupants.
Comment mesurer la qualité de l’air intérieur ?
Mesures Passives |
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Mesures Actives |
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Monitoring |
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Comment dépolluer l’air intérieur ?
Technique de piégeage
Filtration HEPA : Système de piégeage des molécules gaz comme les COV ou le NO2 sur un filtrat.
Filtration à Charbon Actif ou Filtre Imprégné : Transformation d’un élément électriquement neutre en ion (espèce chargée) permettant de les capter plus facilement sur des surfaces.
Ionisation / Précipitation Électrostatique : Utilisation d’une décharge électrique qui séparent les atomes de l’oxygène dans l’air et crée de l’ozone. Celui-ci réagit avec les polluants dans l’air.
Oxydation ou destruction
Ozone : Utilisation d’une décharge électrique qui séparent les atomes de l’oxygène dans l’air et crée de l’ozone. Celui-ci réagit avec les polluants dans l’air.
UV : Les rayonnements UV permettent de détruire les bactéries et certains agents pathogènes présents dans l’air en cassant l’ADN de ces organismes.
Photocatalyse : Compilation d’un catalyseur comme le dioxyde de titane et de rayonnement lumineux créant des réactions d’oxydo-réduction jusqu’à dégradation des polluants présents dans l’air.
Plasma : Minéralisation des molécules organiques au travers de réactions d’oxydation initiées par les radicaux libres produits dans un champ ionisant.
Qualité de l’air et COVID-19
Les études publiées jusqu’à présent ont permis de confirmer que l’exposition chronique (sur du long terme) à la pollution de l’air avait un rôle aggravant dans l’épidémie de COVID-19. La pollution de l’air intérieur et extérieur a un impact sanitaire important sur le système respiratoire, cardio-vasculaire, réponse immunitaire, etc. Cela a pour effet d’augmenter le risque de développer des formes graves de la COVID-19 et d’en décéder. La pollution de l’air peut donc être considérée comme un « co-facteur de morbi-mortalité par COVID-19 », selon l’Observatoire Régional de la Santé d’Ile-de-France : Les enjeux liés à la qualité de l’air pendant la pandémie COVID-19